C’est un fait: notre « vie digitale » est de plus en plus complexe.
En effet, il nous est difficile même de dénombrer les espaces clients à notre disposition (téléphonie, électricité, FAI, banque en ligne…) et le nombre de nos sources d’information liée à notre consommation est devenu difficile à maîtriser…sans compter les informations de connexion (ID & mot de passe).
- Les coffres forts électroniques: des espaces de stockages sécurisés dans lesquels les utilisateurs stockent des documents sensibles.
- Les boîtes aux lettre numériques: ces espaces s’auto-alimentent (dont classement).
- Les bureaux numériques: ils reprennent le principe de la boîte aux lettres avec une couche services.
- Ils fonctionnent indépendamment des espaces clients et proposent une agrégation multi-sources, via des collecteurs, des informations et un panel de services aux particuliers.
- Les documents sont conservés dans différents compartiments (tiroirs) dont la sécurité est adaptée à la sensibilité et aux usages qui leurs sont liés.
- Le bureau numérique propose de restituer à l’utilisateur une vision synthétique (tableaux de bord, analyses, …) et dynamique (alertes, rappels, mises en contact, …).
- Le bureau numérique est enfin un espace relationnel, un lieu d’échange où les particuliers peuvent facilement entrer en contact avec leur principaux « fournisseurs » et obtenir de l’aide ou des conseils de leurs communautés.
L’écosystème des acteurs est assez varié:
- L’écosystème des coffres forts numériques (Digipost,…),
- Les boîtes aux lettres numériques (Novapost,…)
- Les routeurs/prestataires éditiques (Numen,…)
- Les bureaux numériques (HomeBubble, Greenbureau…).
L’enjeu est aujourd’hui de savoir si les business model de ces plates-formes va pouvoir fonctionner. Parmi les différents acteurs, la plupart propose une offre de base gratuite pour les utilisateurs. Il est également possible de souscrire un abonnement pour avoir accès à des services à valeur ajoutée.
En parallèle, les plate-formes de bureaux numériques tentent de convaincre les émetteurs de l’utilité de ces services en espérant à terme récupérer un coût émetteur par document au regard de l’économie réalisée sur l’envoi d’un document papier. Les plates-formes de bureaux numériques proposent également aux émetteurs de mettre en place des espaces relationnels dont l’objectif est d’optimiser les espaces clients.
Si du côté utilisateur, l’adhésion pourrait s’accélérer dans les années à venir compte tenu d’une complexité grandissante de la vie digitale, il semble nécessaire que l’adhésion s’opère également du côté des « grands émetteurs » de documents.
On peut également parier que la phase de consolidation qui s’amorce devrait permettre d’y voir plus clair dans l’écosystème des acteurs présents sur ce marché.